Avec Kobe Bryant

« Tu as été envoyé. Ce n’est pas toi qui as déterminé la direction de ta mission ». C’est mère Teresa qui parle. Les mots intelligents et bienveillants de la sainte nous semblent une bien belle introduction pour nous permettre de vous parler, à notre manière du génie de Kobe Bryant.

Nous avons choisi de ne faire ni dans la biographie, ni dans les chiffres, ni dans la carrière ou encore les hommages. Les commentaires, longs articles de presse et reportages sur l’émoi suscité par la tragédie de sa terrible disparition avec Gianna, sa fille cadette sont légion et c’est très bien ainsi.

Notre choix s’est porté sur le moins de mots possible de notre part et une page consacrée pleinement à Kobe Bryant pour l’écouter et le réécouter à volonté, en méditant sur ses propres convictions, ses doutes, ses réflexions, ses peurs et cet esprit de guerrier qui l’a animé et qui en a fait le champion que nous avons applaudi. 

« Des mots aimables peuvent être courts et faciles à dire, mais leur écho est vraiment sans fin », dit encore Sainte Mère Teresa. C’est dans cet esprit que nous vous proposons quelques phrases, réfléchies, choisies du champion.

Le travail

Je ne m’identifie pas aux gens paresseux. On ne parle pas la même langue. Je ne les comprends pas. Et je ne veux pas les comprendre.

Je n’ai rien en commun avec les gens paresseux qui blâment les autres pour leur manque de succès. Du travail et de la persévérance découlent des bonnes choses. Il n’y a pas d’excuses.

Le surpassement de ses peurs

La dernière fois que j’ai été intimidé, c’était en classe de karaté quand j’avais 6 ans. J’étais ceinture orange et le professeur m’a ordonné d’affronter un ceinture noire, qui était plus âgé et plus costaud que moi. J’étais terrifié et il m’a botté le cul. Puis j’ai réalisé qu’il ne m’avait pas botté le cul aussi violemment que je le pensais, et qu’il n’y avait pas de raison d’avoir peur. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que l’intimidation n’existait pas tant qu’on était dans le bon état d’esprit.

L’échec

J’ai mes doutes. J’ai mes insécurités. Il y a certains soirs où j’arrive à la salle et je me dis : « Mon dos me fait mal, mes genoux me font mal. Je le sens pas. Je préfère me reposer ». Nous avons tous nos doutes. Il ne faut pas les renier, mais pas se laisser abattre non plus. Il faut les accepter.

La résilience

Je suis là. Je ne vais nulle part. Peu importe la blessure, à part si elle me rend invalide, je vais être le même joueur que j’ai toujours été. Je trouverai une solution. Je ferai des ajustements, mais je serai quand même au rendez-vous.

Tout ce qui est négatif, qu’il s’agisse de la pression, de défis, peu importe, c’est une opportunité pour moi de m’élever, de grandir.

Le travail d’équipe

Le plus important, c’est que tes coéquipiers doivent savoir que tu es derrière eux, que tu les soutiens et que tu souhaites qu’ils réussissent.

Le leadership

Le plus important est d’essayer d’aider et d’inspirer les gens afin qu’ils deviennent doués dans ce qu’ils veulent faire.

La persévérance

J’ai joué avec une main cassée durant des matchs. Avec des chevilles tordues, avec une déchirure à l’épaule, une dent cassée, un genou gonflé comme un softball. Je ne manque pas 15 matchs à cause d’une blessure à un orteil qui n’était pas sérieuse.

La résistance

‘‘Si vous me voyez me battre avec un ours, priez pour l’ours’’. J’ai toujours aimé cette citation. C’est la mentalité du Mamba. On n’abandonne pas, on ne bat pas en retraite, on ne fuit pas. On résiste, on conquiert.

La recherche du succès

Quand vous faites un choix et que vous dites : « Voilà ce que je vais devenir quoi qu’il en soit », alors vous ne devriez pas être surpris quand vous le devenez. Ça ne doit pas être vu comme la preuve d’un caractère toxique, car tu visualises ce moment depuis tellement longtemps. Donc quand ce moment se produit, c’est parce qu’il est dans ton esprit depuis très longtemps, il a toujours été là.

La victoire

Je ferai tout ce qui est nécessaire pour gagner des matchs. Que ce soit en secouant une serviette sur le banc, en donnant un verre d’eau à un coéquipier, ou en inscrivant le tir de la gagne. J’ai fait le boulot, mec. Dieu sait que j’ai fait le boulot. Si la vieillesse me bat, alors elle me bat. Mais ce ne sera pas faute d’avoir tout donné. 

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